Crise alimentaire dans la Corne de l’Afrique / Solidarite
La Croix-Rouge française a signé ce jour un accord avec le Ministère des affaires étrangères pour un financement de 1 million d'euros qui s'ajoutent aux 575 000 euros déjà collectés auprès des donateurs et des entreprises.
Ces fonds et ceux qui suivront permettent d'ores et déjà à la Croix-Rouge française (CRF) de s'engager sur trois zones :
- En Ethiopie avec 1,5 million d'euros, la CRF participera au programme coordonné par la Fédération internationale des sociétés de Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR). Ce programme de 11 millions d'euros vise à aider 165 000 personnes pendant les six prochains mois dans la région sud de l'Ethiopie autour de la ville d'Oromya.
- En Tanzanie, avec 200 000 euros, elle participera à l'effort mené dans le nord pour aider des dizaines de milliers de ménages en état de grande précarité pouvant conduire si rien n'est mené à des situations de détresse alimentaire.
- A Djibouti, la CRF participera à une équipe conjointe de la FICR à un programme de surveillance nutritionnelle.
D'autres actions devraient être mises en place pour un montant d'au moins 300 000 euros. L'action de la Croix-Rouge française s'intègre dans l'action menée depuis plusieurs mois par le Mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, au premier rang duquel sont actives la Croix-Rouge du Kenya, dans le nord du pays, autour du lac Turkana, la Croix-Rouge éthiopienne avec le support de cinq sociétés soeurs : Croix-Rouge espagnole, allemande, autrichienne et italienne et le Croissant-Rouge somalien dont les volontaires sont intégrés aux équipes du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans les zones particulièrement touchées par la famine autour de Mogadiscio, dans le sud et l'ouest.
La Croix-Rouge française rappelle à ses donateurs et ses partenaires que la première cause de cette catastrophe étendue à toute la région est le manque de pluie depuis deux ans qui a totalement bouleversé l'équilibre économique déjà très précaire de millions de personnes dans ces zones arides, et qu'une réponse de long terme est absolument nécessaire.